NaNoWriMo Day#6

Petit Ladou a 11 ans.

Il vit dans un petit village dans le nord du Tarn.

Et il vit pleins d’aventures avec tous ses amis.

Oui, je sais que je me répète par rapport à mon billet d’humour et d’humeur, mais que voulez-vous, j’ai 50000 mots à écrire moi d’ici la fin du mois, et je ne suis pas en avance avec toutes ces conneries.

Parmi la bande à petit Ladou, il y a son bro (ne vous ai-je pas déjà dit qu’il se connaissait depuis l’enfance), ainsi que Joss, Babass, la Jibbe, Vince, crapaud et surtout Jean-Eudes, l’ornithorynque de petit Ladou. Ils s’amusent tous bien, mais ce matin, un mystère va se présenter à leur porte…

Petit Ladou et tous ses amis décident d’aller au parc d’attraction de M. Wilson. Ils sont en vacances, le soleil est magnifique et ils comptent bien en profiter un maximum. Ils enfourchent leur bicyclette et se mettent en route pour le parc de loisrs.

Ils se lancent déjà tout un tas de défis, surenchérissent sur le manège à sensation qu’ils vont faire ou parient sur celui du groupe qui n’oserait pas monter sur telle ou telle attraction. Ils rient et ils leur tardent déjà d’y être.

Soudain, petit Ladou stoppe net son vélo.

Il vient d’apercevoir Zoé, la fille du maitre d’école dont il est amoureux depuis leur premier jour de classe. Il n’ose pas en parler parce qu’après tout, à cet âge, les filles c’est trop bête.

Il a bien de la chance, car en grandissant, il se rendra compte de la complexité de la gente féminine, et de la difficulté de les comprendre.

Enfin, bon, je dis ça, je dis rien, moi…

Il fait semblant d’attacher son lacet et ils reprennent tous la route.

Mais en chemin, ils entendent un drôle de bruit qui vient de la bouche d’égout et aperçoivent un clown à l’apparence, plutôt effrayante qui commence à les poursuivre avec des ballons et des « ouink-ouink ».

Ils prennent peur et rebroussent chemin en pédalant de toutes leurs forces.

Arrivés au village, ils se dirigent vers leur cachette et décident de monter un conseil de guerre afin de découvrir qui est ce clown mystérieux.

Petit Ladou va voir son papi Roger. Il aime bien son papi Roger, même si parfois, il guelue drôlement fort son papi Roger.

Son papi Roger lui raconte alors l’histoire de ce clown.

« C’était, il y a fort longtemps.

Un cirque était alors en ville. Le clown blanc avait une aventure avec la fille du lanceur de couteaux. Ils avaient décidé de s’enfuir le soir de la dernière représentation, mais le dompteur de fauves était jaloux car lui aussi était amoureux de la fille du lanceur de couteau, qui était très belle. Il a donc prévenu le lanceur de couteau, et ont préparé une embuscade pour se débarrasser du pauvre clown blanc.

Ils ont séquestré la fille du lanceur de couteau, et ont fait croire au clown blanc qu’elle s’était retrouvée enfermée dans la cage du lion.

N’écoutant que son courage, le clown blanc s’est précipité à l’intérieur de la cage où il a été dévoré vivant par le lion.

La fille du lanceur de couteaux, découvrant le corps sans vie se son amant, s’est taillée les veines avec l’un des couteaux de son père.

Depuis, on raconte qu’ils errent sans fin et que leurs âmes sont liées à tout jamais au cirque.

- Mais celui qu’on a vu était seul, et il a voulu nous tuer.

- Oh, celuilà. Ce n’est rien. C’est Penny Wise. Il est un peu spécial, si vous n’y prêtez pas attention, il ne vous fera rien.

- Mais qui se cache sous les traits de Penny Wise ?

- Nul ne le sait. Mais c’est un mystère qui serait intéressant à élucider pour une bande de jeunes garçons ayant l’esprit d’aventures. »

Petit Ladou fais un gros bisou à son papi Roger et retourne voir ses amis pour leur raconter l’histoire que vient de lui conter son papi Roger. Ils décident de découvrir par eux-mêmes qui se cache derrière les traits de Penny Wise et retournent au parc d’attraction.

Là, ils commencent leur enquête du côté du terrain vague hanté. Ils découvrent un ancien cimetière indien et déjouent les plans de contrebandiers experts dans le marché noir des artefacts indiens.

Puis, ils se dirigent vers la plage de la crique du vaisseau de pirates échoué, mais ils ne font qu’y déjouer les plans machiavéliques d’une famille de contrebandiers en fuite qui voulait s’emparer du trésor du pirate Willy le borgne.

Ensuite, ils se dirigent vers la rivière des amoureux mais ne font qu’y déjouer les plans de contrebandiers qui voulaient monter un commerce de cygnes ostentatoires.

Il est déjà midi et ils ont fin. Ils se dirigent vers la cabane à frites et horreur ! Penny Wise est là ! C’est même lui qui tient le stand !

S’ensuit une course-poursuite les menant à la maison des miroirs (où ils déjouent les plans de contrebandiers), la maison qui fait peur (où ils déjouent les plans de contrebandiers) et l’Elysée (où ils déjouent les plans d’hommes d’état, ce qui se rapproche assez du métier de contrebandier, disons-le).

Ils arrivent à s’échapper et décident de mettre au point un plan afin de capturer l’horrible clown.

Comme il n’y a pas de noirs dans l’équipe, ce sont Petit Ladou et Jean-Eudes qui serviront d’appât. Ils attireront Penny Wise dans le Space Montagne Noire. Là, les autres accolytes lui jetteront un drap sur la tête, avant de le rouer de coups et de le battre à mort avec ses propres chaussures.

Ils capturent Penny Wise et lui ôtent son masque et, oh ! Surprise, il s’agit de M. Wils… De Victor LADOU !!!

Ce n’est pas possible !

Mais qu’est-ce que tu fais là ?

« M. Wilson, le propriétaire du parc d’attraction et moi-même, avons monté une combine pour faire de la contrebande. Et notre plan aurait réussi sans l’intervention de ces sales gamins et de leur ornithorynque ! »

Non, mais sérieusement.

Tu ne peux pas t’incruster comme ça dans toutes mes histoires du NaNoWriMo.

Je veux dire, tout avait la tienne et tu as décidé d’en partir, soit, c’est ton choix, mais respecte au moins le travail de l’auteur qui est déjà en détresse psychologique et morale car il doit écrire un roman de 50000 mots avant la fin du mois et que son personnage principal, le héros initial de son récit, s’est enfui à l’aide d’un toaster magique, le laissant en plan et que maintenant, il doit tout improviser toutes ses histoires au fur et à mesure et que son traitre de caractère s’introduit dans chacune pour les saboter.

« - Effectivement, je pourrais. Mais je m’amuse beaucoup plus ainsi. »

Ce n’est pas drôle.

Je suis au bord de la crise de nerf et j’en suis à peine au jour 6.

Je n’ose même pas imaginer à quoi je ressemblerais dans une dizaine de jours, si je survis jusque-là, car honnêtement, je ne sais même pas si je vais arriver à terminer le challenge cette année avec toutes tes conneries.

« - J’ai confiance en toi. Cela fait assez longtemps que je fais partie de tes histoires pour savoir que tu t’en tireras parfaitement. D’ailleurs, en parlant de s’en tirer, où ai-je mis mon toaster magique. »

Ce faisant, Victor LADOU siffle et le toaster magique arrive au galop, comme monté sur plusieurs pattes et tous les deux, disparaissent dans un nuage de fumée.

« - Dites monsieur, j’ai pas tout compris à ce qui vient d’arriver.

• La vie est pleine de mystères. Retournez à vos jeux les petits, allez démasquer des humains déguisés en monstres et déjouer les plans de contrebandiers. Moi, j’ai encore un roman à écrire. »

Ici se termine l’histoire de petit Ladou et de tous ses amis.

A demain.

Si j’arrive à trouver des antidépresseurs d’ici là…