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Ma vie, son blog

Ma vie, son blog

Certaines histoires sont vraies. D'autres pourraient l'être. Et enfin, il faudrait être fou pour croire le reste véridique...


NaNoWriMo Day#10

Publié par Victor Ladou sur 10 Novembre 2017, 20:20pm

Catégories : #NaNoWriMo

NaNoWriMo Day#10

Je ne sais plus qui a dit cette fameuse phrase « On est libre de faire ce que l’on a fait de nous ». Mes connaissances en philosophie remontent au lycée, ou du moins à la période du lycée de mon auteur.

 

Bonjour. Je m’appelle Victor LADOU. J’ai 33 ans et je mesure 1m88. Je suis brun aux yeux verts. Et aujourd’hui, je suis libre de faire ce que je veux de moi…

 

Car voyez-vous, je suis un personnage de fiction, un alter égo de mon auteur qui porte le même nom que moi. Je pense qu’en terme d’analyse psychiatrique, il y aurait pas mal de travail à faire.

 

J’ai pris conscience de cela il y a une dizaine de jours environ. Mon auteur participait alors au NaNoWriMo, ce challenge qui consiste à écrire un roman de 50000 mots durant le mois de Novembre.

 

Comme le pauvre petit était un peu fatigué, il a décidé d’écrire une histoire où tout se passe bien.

Le naze.

 

Personne n’aime les récits où il ne se passe rien. Soyez honnêtes, on s’y ennuie ferme. Tout est plat, il n’y a aucun suspens puisqu’on sait que ça va bien se passer. Il n’y a aucun rebondissement puisque tout se passe bien.

 

Et le comble, c’est qu’il avait décidé que ce serait une histoire d’amour. Je devais y rencontrer mon « âme sœur » au coin d’une rue que le destin avait placée.

Tu parles d’un destin.

Un auteur médiocre oui.

 

Non, parce que loin de moi de critiquer la personne qui m’a donné vie, je ne suis pas un ingrat tout de même, juste un peu rebelle, mais avouez que c’était hyper prévisible.

Et je me refuse à être le héros d’une histoire fade et insipide.

J’ai ma fierté moi.

Je ne suis pas n’importe qui.

 

Je suis Victor LADOU que diable !

Pas le héros ordinaire d’un récit sans saveur, éculé et dont l’originalité n’a d’égale que le talent ce celui qui écrit.

 

Et si cela ne plait pas à mon auteur, et bien tant pis pour lui, il n’avait qu’à me donner d’autres traits de caractères après tout.

C’est lui qui m’a créé tout de même.

 

Voilà pourquoi j’ai décidé de m’échapper de ce roman et que depuis, je me balade dans les autres histoires écrites par mon auteur.

En plus, cela en rehausse la qualité, en la rendant plus palpitante, plus imprévisible. Vous ne trouvez pas ?

Moi si en tout cas.


Et comme c’est moi qui possède le toaster magique, je fais ce que je veux.

Du coup, je vais vous raconter mon histoire à moi, pour le NaNoWriMo.

Pour vous montrer ce qu’est une vraie bonne histoire.
 

Déjà, et ça fait plaisir, il a changé la musique.

Son métal commençait à me provoquer de sérieux maux de tête.

Brassens, ça c’est de la poésie.

Brassens, c’est la musique de la vie.

 

Bon avec tout ça, depuis le temps que je vous parle, je ne dois pas être loin de l’objectif des 1666 mots quotidiens. ?

510 mots…

 

Putain, je n’en n’ai même pas fait le tiers.

Qu’à cela ne tienne, ce n’était qu’un échauffement pour la suite.

Le véritable récit commence maintenant.

 

Quand, j’ai récupéré le toaster magique, il a fallu que j’apprenne à m’en servir.

J’ai voyagé un bon petit moment à l’aveuglette, sans trop savoir où j’allais.

 

Mon premier voyage m’a conduit dans un livre très étrange où j’ai croisé un homme, insomniaque. Il m’a demandé mon nom, et comme sa tête ne me revenait pas, je lui en ai donné un faux.

 

C’était un mec très étrange. Alors que nous venions à peine de nous rencontrer, il m’a appelé quand son appartement à exploser. Nous avons sympathisé et nous avons monté plusieurs clubs ensemble.

 

Mais je n’ai pas le droit de vous en parler. Une histoire de règles que nous avons créées ensemble. Sauf que ça a commencé à devenir glauque quand d’autres mecs chelous nous ont rejoint dans la maison que nous squattions pour y mener un projet que je qualifierais de chaotique.

 

J’ai alors attrapé mon toaster magique et je suis reparti dans une autre histoire.

Manque de chance pour moi, elle était remplie d’intellectuels de gauche qui idolâtraient des fourmis et lisait un dictionnaire écrit par un mec mort depuis des lustres.

 

C’est là que je me suis dit que je pourrais essayer de me rendre dans une des histoires de mon auteur. Sauf que ne maitrisant pas encore les bases du voyage interliterraire, je me suis retrouvé dans le ventre d’une créature démoniaque.

 

Et c’est là que j’ai rencontré Braxus le guerrier.

Un être charmant au demeurant, quoiqu’un peu barbare.

Nous avons sympathisé et j’ai décidé de l’aider dans sa quête.

 

Mais hélas, trois fois hélas, je me suis retrouvé au mauvais endroit, au mauvais moment.

Heureusement pour moi, un jeune garçon avait ouvert un quelconque temple à l’aide de trois pierres précieuses.

 

Je me suis précipité afin de récupérer une très jolie épée plantée dans un socle sur lequel tombait une lumière qui paraissait presque divine. J’ai fait une rapide photo pour garder l’idée de décoration pour plus tard.

Que voulez-vous, je ne suis pas un as du marouflage…

 

Je me suis retourné et horreur ! Malheur ! Je me suis retrouvé nez à nez avec un être de la pire engeance qui soit, un individu qui transpirait le mal, un homme mauvais sans âme.

Oui, mes amis, vous aurez compris de qui je veux parler : un rouquin !!!

 

Et c’est là où, sans la moindre hésitation, j’ai resserré ma prise sur l’épée et je me suis précipité sur mon toaster magique pour me barrer le plus rapidement possible et je me suis alors retrouvé dans un château où un horrible monstre retenait une princesse.

 

Je sus que je venais d’atteindre ma destination.

J’ai tranché la tête de la créature diabolique, j’ai assommé la princesse qui commençait à hurler de façon fort hystérique et hop, je suis reparti vers mon ami Braxus.

 

Vous connaissez la suite.

 

Par la suite, je me suis rendu compte que j’avais besoin d’argent pour continuer mes aventures ? J’ai donc tout naturellement contacté le patron d’un parc d’attraction afin de lui proposer des activités de contrebandes.

 

Il a eu du mal à accepter, car il ne savait pas comment éloigner les vilains curieux qui risquent de mettre à mal nos plans. Je me suis alors souvenu que j’avais dépecé le monstre et je m’en suis servi pour me faire un costume effrayant. Il a adoré ça.

 

Et sans l’intrusion de ces gamins fouineurs et de leur ornithorynque de malheur, je serais riche à l’heure actuelle.

C’est pourquoi j’ai décidé de me venger de l’auteur qui avait mis ses garnements dans mes pattes.

 

Quelle ne fut pas ma surprise de me rendre compte qu’il s’agissait du mien. J’ai donc commencé à surveiller ce qu’il écrivait (pratique quand on existe que dans la tête de son écrivain et quelques bouts de papier).

 

Bon, ok, j’avoue m’être légèrement fourvoyé avec la nonne satanique. Mais que voulez-vous, quand j’ai lu la description physique qu’en faisait mon auteur, j’étais obligé de la retrouver pour... enfin… vous voyez de quoi je veux parler…

 

Comment aurais-je pu savoir que non seulement nous n’aurions aucun rapport sexuel ensemble, mais qu’en plus elle voulait mon âme pour le roi des enfers !!!

J’ai bien cru que cette fois-ci j’étais foutu.

 

Mais heureusement, je suis arrivé à trouver in extremis la parade qui, non seulement me permettait de me défausser, mais m’éviter en plus de devoir recourir à l’aide de mon auteur, et dont nous savons tous ce qu’il m’aurait demandé en retour…

 

Voilà.

C’est tout pour aujourd’hui.

Avouez que c’est quand même mieux que les écrits de l’autre imbécile heureux, dont le seul talent est de penser qu’il est un auteur de talent.

 

Je vous donne rendez-vous demain, pour la suite de mes aventures extraordinaires.

 

Mais non, tu avais dit que tu t’arrêterais après celle-là et que tu me rendrais le contrôle de mon NaNoWriMo.

 

J’ai menti.

 

Tu as pourtant promis croix de bois, croix de fer. Tu vas aller en enfer.

 

M’en fiche, j’en sortirais avec mon toaster magique.

 

Mais… Mais…

 

Bon, ça suffit maintenant.

Sors de mon histoire.

Tu n’as donc aucun savoir vivre ?

D’où l’on s’incruste dans les histoires des autres ?

 

Bonjour, je m’appelle Victor LADOU. Et aujourd’hui, je disparais avec mon toaster magique…

 

Il est parti.

Mais je sais qu’il va revenir.

Il ne me reste plus qu’une seule chose à faire…

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