Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Ma vie, son blog

Ma vie, son blog

Certaines histoires sont vraies. D'autres pourraient l'être. Et enfin, il faudrait être fou pour croire le reste véridique...


Le challenge du NaNoWriMo - Day 6

Publié par Victor Ladou sur 7 Novembre 2015, 09:45am

Catégories : #NaNoWriMo

Le challenge du NaNoWriMo - Day 6
Roman épistolaire, ou presque.
 
Ceci est une correspondance entre une mère et son fils au travers des âges, de l’espace et du temps.
Enfin, je crois vu que je n’ai pas encore vraiment décidé quelle serait ma ligne directrice.
 
« Chère génitrice matricielle,
Si je prends la plume aujourd’hui pour coucher sur le papier les sentiments qui m’habitent, c’est afin de vous informer que malgré la distance qui nous sépare, je pense toujours à vous.
 
Je ne saurai trop vous dire à quel point notre charmante contrée me manque, aussi surement que ce tireur embusqué que j’ai descendu l’autre jour.
 
Mais au moins, nous avons la chance d’avoir beau temps, ce qui est toujours plus plaisant quand on fait la guerre.
Par contre, je ne vous cacherai pas que les paysages sont plus que monotones.
Tout n’est que sable, désert, et montagnes.
Nulle pointe de couleur sur laquelle accrocher son regard.
 
Hier, j’ai vu mon meilleur ami sauter sur une mine anti-personnelle.
La guerre n’est pas chose facile, avait souvent tendance à dire le poète.
 
Je vous avouerai que ce décès aussi soudain et qu’inattendu dont je vous parlais un peu plus haut m’a particulièrement touché, émotionnellement parlant, mais aussi physiquement. J’ai eu des morceaux de sa chair meurtrie sur mon uniforme.
Dieu soit loué, je m’en suis sorti sans grand mal, il a fait écran de son corps pour me protéger.
 
Par contre, connaitriez-vous quelques astuces de grand-mère afin de faire disparaître ces tâches quelques peu disgracieuses de ma tenue.
Voilà, je me dois d’arrêter ici ma missive car l’ennemi, qui est persuadé que l’ennemi c’est nous, recommence à nous attaquer.
J’espère vraiment que cela s’arrêtera bientôt car il ne respecte même pas l’heure du thé, et va même parfois jusqu’à nous attaquer la nuit pendant notre sommeil.
Ces gens n’ont aucun savoir vivre.
 
Embrassez bien ma petite sœur, et saluez mon père.
 
Affectueusement vôtre,
 
Fils. »
 
« Mon cher fils,
Nous avons bien reçu votre dernière lettre nous faisant cas de votre ressentiment ainsi que de vous sentiments les plus profonds.
 
Nous ne serions trop vous recommander de cesser sur le champs de faire votre chochotte et votre précieux. Cessez de geindre et de vous complaire dans votre malheur. Vous en verrez d’autres pendant votre séjour à l’étranger.
 
Si votre mai est mort aussi stupidement, c’est parce qu’il ne regardait pas où il mettait les pieds. Un incompétent de moins au service de notre glorieuse nation.
 
Votre sœur a même remarqué que cela faisait longtemps que vous n’aviez pas mis à jour votre statut Facebook depuis que vous avez changé votre situation amoureuse de « En couple » à « C’est compliqué ». Vous n’avez même pas posté une photo sur Instagram de ces paysages monotones dont vous vous plaignez si souvent. Pas même un petit tweet pour faire savoir que vous allez bien.
 
Vous ne saurez donc pas étonné d’apprendre que cette fille avec qui vous étiez promis avant de vous engager dans ce conflit stupide et stérile, s’est consolée avec le capitaine de l’équipe de football.
Son malheur était tellement immense, qu’elle a même du faire appel au reste de l’équipe pour oublier son chagrin.
Quel monstre d’égoïsme vous faites.
 
Nous avons aussi fait des recherches internet et dans notre bibliothèque et n’avons nulle part trouvé trace ce poète dont vous parlez. Nous avons vaguement trouvé un certain V. LADOU qui aurait écrit quelque chose dans le genre.
 
Cessez donc de lire n’importe quoi. Le fait que vous soyez loin de la maison ne vous exonère pas de faire honneur à votre réputation et à votre honneur. Ne tombez pas dans la décadence littéraire en lisant tout et n’importe quoi.
 
Et surtout pas cet homme dont la qualité des écrits n’a d’égal que votre propension à vous plaindre.
 
Votre père nous faisait remarquer que c’est vous qui êtes chez ces autochtones dont vous nous parliez. C’est donc normal que leurs mœurs et coutumes soient différentes des nôtres. Sans oublier le décalage horaire.
 
Donc cessez de critiquer ainsi les us locaux et adaptez vous.
Surtout que vous n’êtes pas là-bas pour roupiller et vous la couler douce.
C’est la guerre tout de même tenons nous à vous rappeler.
Alors sortez vous les doigts de l’orifice qui ne voit jamais la lumière du jour et allez leur botter le cul un peu.
 
Je m’excuse de cette vulgarité dont je suis si peu coutumière.
C’est sans doute le stress de vous savoir là-bas.
J’ai tellement honte quand je vous lis que je préfèrerai que vous soyez tué en héros comme votre courageux ami qui a sacrifié sa vie afin de sauver la vôtre.
J’espère que vous avez écrit à sa pauvre mère pour vous excuser et lui expliquer que sa mort, bien que vaine, aura quand même été utile.
Et que votre propre mère aurait préféré avoir un fils comme le sien.
 
Enfin, concernant ses traces sur votre tenue dont vous me parlez, sachez que je n’ai que moyennement apprécié le fait que vous me considériez comme une grand-mère, ni comme votre bonniche.
 
Grandissez un peu et apprenez à vous débrouillez par vous-même.
Vous êtes à la guerre et je suis persuadée que votre satané poète aurait pu dire une absurdité dans le genre que la guerre, c’est salissant.
Noter glorieuse nation ne vous a pas envoyé dans ces contrées lointaines et barbares dans le but de vous voir défiler dans une belle tenue de combat neuve et propre.
 
Quelle déception vous êtes pour moi.
J’aurai mieux fait d’écouter votre père et de vous avaler.
 
Dans tous les cas, essayez de ne pas trop nous faire honte dans ce conflit violent et barbare en vous faisant tuer bêtement lors d’un assaut nocturne parce que vous étiez caché sous vos couvertures.
 
Tendrement vôtre,
 
Mère.
 
PS : pensez vous être de retour pour fêter Noël que nous sachions si nous devons vous préparer votre chambre ou si nous pouvons continuer à la sous-louer à cet étudiant étranger qui préfère quand même passer ses nuits dans celle de votre petite sœur que dans la vôtre. Je présume que la décoration ne lui convient pas et je ne saurai trop lui donner raison.»
 
Voilà, je viens de finir la partie épistolaire de mon roman, qui sera un beau merdier de pleins de choses à la fin sans aucune cohérence entre elles, sauf peut-être ces mots que je place entre chaque partie afin de rajouter fictivement le nombre de mots et finir plus vite et plus facilement le challenge du NaNoWriMo.
 
Je pense que je vais garder pendant un petit moment ce rythme de croisière qui consiste à vous décrire ce que je fais avant d’écrire une nouvelle partie dans un style totalement différent de la précédente.
 
Je suis de plus en plus en train de réfléchir que tout mon roman tournera autour du NaNoWriMo et du fait de parvenir à écrire 50000 mots avant la fin du mois de Novembre.
 
Si je devais le publier, ou plutôt avant de le publier, je retravaillerai chacune de ces parties indépendamment l’une des autres.
Il est même possible que je change totalement la partie héroïc-fantasy, en supprimant certains passages qui ne me conviennent pas ou en les modifiant.
 
Ne vous étonnez donc pas si le nombre de mots diffère entre la fin du challenge et la publication du livre.
Je garderai malgré tout la version originale juste pour le fun et voir l’évolution d’un texte « brut » à celui de l’état « finalisé et approuvé par moi-même ».
Donc rendez-vous demain pour une nouvelle publication sur le NaNoWriMo.
 
Hein ? Oui je sais, je parle souvent du NaNoWrimo, mais c’est juste parce que cela me permet de gagner un mot supplémentaire à chaque fois que je le mentionne.
 
Que voulez-vous, je suis un tricheur.
Mais c’est aussi le but du jeu.
 
Tu veux savoir quel sera mon sujet pour demain ?
Envoie NaNoWrimo au 33 188 77 et regarde de quoi ton avenir littéraire sera fait.
 
Passez une bonne journée et n’oubliez pas, soyez maudits !
(Oui, je gagne encore quelques mots en réutilisant cette phrase, mais que voulez vous, c’est mon leitmotiv).
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents