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Ma vie, son blog

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Certaines histoires sont vraies. D'autres pourraient l'être. Et enfin, il faudrait être fou pour croire le reste véridique...


Le challenge du NaNoWriMo - Day 5

Publié par Victor Ladou sur 6 Novembre 2015, 21:30pm

Catégories : #NaNoWriMo

Le challenge du NaNoWriMo - Day 5

Le challenge continue.

Vous trouverez ci-dessous l'intégralité de ce que j'ai pondu aujourd'hui, portant le total à 10366 mots écrait, soit déjà écrit 1/5ième.

 

Je tiens bon.

 

Pour le moment...

Alors oui, je sais parfaitement que vous vous attendez à retrouver ici la suite de mes écrits sur l’héroïc-fantasy.
Au risque de briser une fois de plus vos espoirs aujourd’hui déçus, il n’en sera rien encore aujourd’hui.
Non.
 
Je viens d’avoir l’idée d’un nouveau concept absolument génial.
Rien de plus facile que de créer un roman entier sur une thème identique, comme une histoire de gentils combattant les méchants sur différents plans et/ou époque, avec différentes armes plus ou moins magiques avec l’aide des dieux ou pas.
 
Bon ok, j’avoue, ce n’est peut-être pas aussi simple que je veux bien vous le faire croire. Et c’est pourquoi, j’ai décidé de changer de thème chaque jour ou presque.
 
Fantasy en début de semaine, écrit scientifique hier et maintenant, des contes d’horreurs modernes.
 
Est-ce que vous ne trouvez pas cela génial ?
Je vous vois déjà frissonner d’un plaisir coupable à l’idée de trembler de peur et de risquer de salir le fondement de vos sous-vêtements en lisant ce qui suit.
 
Des contes d’horreur modernes.
Brrrr…
Quel délice rien que d’y penser.
 
Alors enjoy et surtout n’oubliez pas : soyez maudits !
Conte 1 : la maison de la folie
 
Bryan rentrait chez lui un soir d’hiver après son entrainement de basket-ball.
La maison était noire.
La maison était froide.
La maison était déserte.
 
Bryan se posa un instant la question de savoir où se trouvaient ses parents, avant de se rappeler qu’ils étaient partis rendre visite à une vieille tante et qu’il serait seul jusqu’au lendemain.
 
Il ouvrit le frigo et se servit un morceau de pizza froide avec un verre de boisson gazéifiée au bon goût de cola.
 
Soudain, il entendit un bruit.
« Il y a quelqu’un » cria-t-il.
Mais si quelqu’un se trouvait là, il ne lui répondit pas.
 
Bryan continua de fixer l’obscurité du salon à la recherche d’un mouvement et à l’écoute d’un nouveau bruit.
Mais il ne vit ni n’entendit rien.
 
« Tu perds la boule mon vieux » se dit-il.
 
Ce qui était déjà le premier symptôme de sa folie.
Il se parlait à lui-même.
Mais il ne s’en rendit pas compte.
 
« Tu es tout seul dans cette vieille baraque mon vieux » ajouta t-il.
Mais l’était-il vraiment ?
Et surtout, était-ce bien sa propre voix qui lui chuchotait ce genre de phrase dans sa tête afin de le rassurer.
 
« Tu es tout seul mon vieux » se répétât-il.
Un sinistre sourire apparut au coin de ses lèvres, suite à l’idée qui venait de germer dans son esprit.
 
Il se dirigea vers sa chambre et se cala dans son lit.
Il alluma la télé et commença à chercher le dernier épisode de sa série préférée qu’il avait téléchargée la veille.
 
« Tu pourras en parler comme ça demain et frimer mon vieux » s’exclama-t-il.
 
Un craquement dans l’escalier le fit sursauter.
Il n’était pas seul.
Il en était persuadé maintenant.
 
Lentement, il se leva sans bruit de son lit et saisit sa batte de base-ball qui trainait près de la porte de sa chambre avant de se diriger vers le couloir.
 
Il tourna délicatement la poignée et contempla l’obscurité environnante.
Rien.
 
Au moment où il se retournait, une forme jaillit et lui sauta dessus.
Il hurla de peur avant de se rendre compte qu’il s’agissait d’Hector, le chat de la maison.
 
« Con de chat » grogna-t-il avant de faire le tour de la maison, toutes lumières allumées et de vérifier qu’il était bien seul et de s’assurer que toutes les serrures étaient bien verrouillées.
 
Puis, il retourna se coucher et appuya sur la barre espace afin de pouvoir, enfin, regarder sa série.
Cette dernière se lança, mais quelque chose clochait.
 
« Mon dieu, c’est impossible ! » s’écria-t-il avant de choisir un autre épisode.
 
La stupeur et l’incompréhension se lisaient sur son visage.
Il changea une fois de plus d’épisode.
Puis de série.
Essaya avec les films.
 
Mais sur l’écran, c’était toujours le même spectacle déroutant, irréel.
Incompréhensible.
Au comble de la folie, Bryan poussa un cri d’horreur avant de s’effondrer sur le sol en position fœtale…
 
Lorsque ses parents le trouvèrent le lendemain matin, il n’était plus que l’ombre de lui-même.
Il était recroquevillé dans un coin, le regard fiévreux et fuyant, rendu fou par les images qu’il avait vu la veille et répétant en boucle :
« Les sous-titres. Les sous-titres. Ils ne sont pas synchronisés correctement avec la vidéo. »
 
Avant de partir dans un éclat de rire démentiel et de plonger à tout jamais dans les recoins de la plus pure insanité mentale…
 

 

Alors, ne vous avais-je pas prévenu que vous alliez avoir peur ?
Hein ? Hein ? Hein ? (Oui, je sais, j’essaye de grappiller quelques mots avec cette technique de la répétition, mais je sais parfaitement que vous ne m’en tiendrez pas rigueur.
D'ailleurs, commençons directement le conte suivant...
Conte 2 : la malédiction moderne
 
Pamela avait passé une mauvaise journée.
Une très mauvaise journée.
 
Tout d’abord, elle avait passé une très mauvaise nuit à se tourner et se retourner sans trouver de position confortable. Et les deux faces de ses deux oreillers étaient chaudes.
 
Puis, avant même de se lever, elle avait attrapé son téléphone afin de consulter les notifications sur un célèbre réseau social, car aujourd’hui, c’était son anniversaire.
46 notifications.
Excellent.
Dont 43 pour des jeux et 3 pour apprendre que tel ou tel abruti avait aussi commenté une photo qu’elle avait déjà commenté il y avait plus d’un an.
Les nazes.
 
Puis, son téléphone avait vibré signalant qu’il n’avait presque plus de batterie. Alors qu’il avait passé toute la nuit à charger, brancher sur le fil qui lui-même, s’était débranché pendant la nuit de Pamela.
 
Ensuite, elle s’était levée et s’était fait une bonne tasse bien chaude de café. Trop chaude. Beaucoup trop chaude.
 
Elle avait alors décidé de la laisser refroidir et de mettre à parti ce temps là pour se doucher et faire sa toilette.
Une fois habillée, en sortant de la salle de bain, la première chose que son pied toucha fut un point humide.
Cette petit flaque de rien du tout, traversa et trempa en un instant sa chaussette propre et neuve.
 
Elle dut en changer et se préparait alors à partir quand elle se rappela qu’elle n’avait pas encore but son café qui avait eu plus que le temps de refroidir.
Il était glacial.
 
Elle sortit passablement énervée et marcha dans la rue en direction de la plus proche boutique vendant du café à des prix exorbitants et massacrant allègement le prénom de ses clients en les inscrivant sur les gobelets.
 
Ses nouvelles chaussettes avaient légèrement vrillées dans ses chaussures et la sensation était particulièrement désagréable.
 
Elle rentra dans le magasin et se glissa dans la file la plus proche.
Qui n’avait toujours pas bougé au bout de 5 minutes, contrairement à la file voisine.
Excédée, elle changea de file d’attente qui se mit alors à ralentir mystérieusement pendant que sa voisine semblait réintégrer l’espace-temps normal.
 
Enfin servie, elle sortit et les fils de ses écouteurs furent violements arrachés de ses oreilles lorsqu’ils se coincèrent dans la poignée de la porte.
 
Elle alla directement à son bureau et arriva juste à temps pour le début de la réunion.
Lorsqu’elle s’assit, le fauteuil en cuir émit un bruit plus que suggestif et tous les regards se tournèrent vers elle.
 
Elle rit en disant que c’était le fauteuil et s’échina en vain à essayer de reproduire l’imitation de flatulence sans aucun succès.
Bruit qu’il répéta par contre à la perfection lorsqu’elle se leva pour prendre la parole dans le but de convaincre les investisseurs du sérieux de son projet.
 
Enfin, la pendule marqua l’heure tant attendue de la délivrance et Pamela put rentrer chez elle, non sans avoir passé toute la journée à sentir son portable vibrer et à le sortir systématiquement sa poche avant de se rappeler amèrement qu’il n’avait plus de batterie.
 
Pamela ouvrit sa porte, essaya d’allumer la lumière en vain.
Et en plus, les plombs avaient sauté.
 
Folle de rage, Pamela se rua sur le seul appareil qui marchait avec des piles afin de se calmer les nerfs dessus grâce à ses vibrations finement orientées…
 
Elle était couchée sur son canapé, l’instrument de plaisir remplissant parfaitement son office.
Elle allait exploser de plaisir quand sa porte la devança et que des pompiers en surgirent, suivis de près par les parents de Pamela et une partie de ses amis qui s’étaient tous réunis pour lui faire une fête d’anniversaire surprise.
 
« On s’inquiétait ma chérie car tu ne répondais à nos appels téléphoniques » expliqua sa mère en l’apercevant.
« Mais apparemment pour rien» ajouta son père en essayant de pousser tout ce beau monde vers la sortie afin de permettre à sa fille de couvrir le peu de dignité qui pouvait bien lui rester.
Voilà.
 
Ici s’achèvent ces deux contes d’horreur modernes.
 
Effrayant n’est-il pas ?
 
J’espère qu’ils vous ont plu et surtout, surtout, qu’ils ne vous empêcheront pas trop de dormir.
 
Pour ma part, je vais commencer à réfléchir à une idée originale pour le texte que je vais écrire ce weekend.
Je pense très sérieusement me replonger dans l’héroïc-fantasy.
Ou pas.
 
Enumérons les genres littéraires qu’il me reste encore à explorer : le style épistolaire (ouais, pas mal), le roman de cape et d’épée, le roman d’amour (bisous, bisous et trahison), le roman d’aventure.
 
Il est plus que probable que je refasse un petit tour dans le genre horrifique.
Qu’en pensez-vous mes amis ?
Rien ?
Tant mieux, laissez cela à ceux qui savent faire, à savoir moi.
Allez, j’ai presque atteint mon quota de mots journaliers qui, je vous le rappelle afin d’en avoir écrit un peu plus ce soir, est de 1666 mots.
(Je vous fais gracieusement cadeau des 2/3 de mots à rajouter afin de rester dans la moyenne quotidienne afin d’être sûrs de finir le challenge du NaNoWriMo).
 
Allez, passez une bonne soirée et soyez maudits.
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