Desproges

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de la mort de Desproges.

Et dans deux jours, ce sera l'anniversaire de la naissance d'Hitler.

Presque 99 ans séparent ces deux évènements qui n'ont absolument aucun lien entre eux, ni avec le sujet de cette chronique d'ailleurs (sauf peut-être la mort de Desproges).

J'aime beaucoup Desproges, ce qui n'a rien d'exceptionnel quand on a un minimum de culture et adepte de l'humour noir et absurde.

Et tout comme lui, j'ai une grande passion pour Brassens et les œufs mayonnaise (encore que j'ai un doute sur les œufs mayonnaise, je me demande si ce n'était pas plutôt les moules marinières, mais si tel est le cas, notre opinion diverge car je suis mortellement allergique aux fruits de mer ainsi qu'aux pulls à rayures verticales car tout le monde sait que ces dernières grossissent).

Je me suis mis à Desproges sur le tard, tout comme Brassens, approximativement en 1ère/terminale (au lycée quoi).

J'ai grandi avec Coluche que j'ai commencé à écouter vers 8 ans (oui, mes parents sont de mauvais parents) sur une cassette que mon cousin avait offerte à ma mère ce qui m'a valu une belle punition lors d'un retour de vacances.

J'ai eu le malheur de dire à ma sœur (qui est née le 20 avril elle aussi, coïncidence, je ne sais pas), alors que nous attendions dans la voiture qu'ils finissent de plier la tente, que papa était en train de baiser ma maman sous la tente, ce que ma bien chère sœur s'est empressée de leur répéter une fois leurs affaires terminées (euh, pardon... pliées je voulais dire...).

Musicalement, j'ai grandi avec Renaud, ce qui n'a jamais implanté en moi la moindre graine contestataire ou la moindre envie de révolte. Je me suis d'ailleurs posé la question de faire ce que l'on appelle "sa crise d'adolescence" mais comme après réflexion je n'y ai trouvé aucune utilité, j'en ai vite abandonné l'idée.

Bref, aujourd'hui cela fait 30 ans que Desproges est mort. Desproges qui avait coutume de dire : " On peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui. " suite à quoi, il avait tendance à ajouter : " Vas-y Germaine, ressers-moi donc des œufs mayonnaise s'il te plait.".

Je me souviens un jour, lors d'une pause-café avec des collègues de travail, je décidais d'amuser la galerie avec une petite blague fort sympathique sur deux enfants ouvrant leurs cadeaux à Noël et alors que la fille se gaussait de son frère qui avait moins de cadeaux qu'elle, ce dernier lui faisait remarquer que sa santé physique était bonne (lui ne souffrait pas en effet de leucémie).

Et bien, l'un de mes collègues a super mal pris la blague et est parti énervé avant de revenir et de ne savoir que dire.

Renseignements pris par la suite, ses enfants étaient en parfaite condition physique.

Aujourd'hui, cela fait 30 ans que Desproges est mort.

Desproges, dont il est toujours plaisant de revoir sa visite de Montcuq,  ses spectacles (j'ai entendu dire que des juifs...), sa minute de Monsieur Cyclopède, ses tribunaux des flagrants délires, ses chroniques de la haine ordinaire, son humour absurde et corrosif et sa fameuse recette des oeufs mayonnaise...

Alors je ne vous sortirais pas le classique " de toute façon maintenant, ça ne passerait pas", déjà parce que là n'est pas le sujet de cette chronique, et ensuite parce que c'est vrai.

Non, le seul but de ce texte est de vous montrer que j'ai d’excellents goûts musicaux, humoristiques et culinaires tout en utilisant des hastags me permettant d'élargir un peu mon lectorat.

N'hésitez pas à commenter, à partager, à lire plus d'articles et à manger des œufs mayonnaises.

Dans le cas contraire, un petit chaton mourra...