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Ma vie, son blog

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Certaines histoires sont vraies. D'autres pourraient l'être. Et enfin, il faudrait être fou pour croire le reste véridique...


L’humour noir

Publié par Victor Ladou sur 28 Juin 2017, 08:09am

Catégories : #La chronique du mercredi

L’humour noir
« L’humour noir, c’est comme une paire de jambes. C’est pas tout le monde qui en a… »
 
Cette citation est on ne peut plus juste. Pas grammaticalement évidemment, mais bon, on ne peut pas être drôle et maitriser le Bescherelle en même temps…
 
Pour ma dernière chronique du mercredi, je voulais vous parler de l'humour noir.
 
Selon une étude récente, l’humour noir est un signe de haute intelligence. En ce qui me concerne, je ne connais pas bien la valeur de mes capacités cognitives et intellectuelles, mais je sais que j’aime beaucoup l’humour noir.
 
Même s'il est très difficile de le pratiquer quotidiennement.
 
Et surtout pas avec n’importe qui.
 
Il m’est arrivé plus d’une fois de peser le pour et le contre tout en cherchant une réponse plus « conventionnelle » que celle qui m’est venue de prime abord, de peur de choquer et surtout, de blesser la personne me parlant.
 
Que ce soit devant une collègue vous parlant des malheurs qui la touchent, vous décrivant sa vie pathétique, ses passions inavouables ou juste vous racontant une anecdote sans grand intérêt.
 
Pratiquer l’humour noir ne fait pas de vous forcément un monstre.
 
Même si je ne compte plus combien de personnes j'ai choquées, combien de regards noirs je me suis attiré, et que sais-je encore. La frontière entre humour et mauvais goût peut s'avérer assez tenue.
 
Qu'il s'agisse d'une blague sur un enfant ayant une leucémie, d'une simple phrase sur un ou plusieurs drames récents ou juste d'une réflexion philosophique sur le conflit israélo-palestinien...
 
C’est pourquoi je le pratique énormément, et presque exclusivement, sur les réseaux sociaux.
 
Je bénis cette liberté d’expression qui m’est accordée et qui me permet de pratiquer cet art avec une jouissance exquise, ce lieu où je peux poster des phrases affreuses sur les attentats de Manchester ou des dessins sur du matraque policier anal.
 
Je me lâche littéralement et j’y passe toute la frustration accumulée tout au long de la journée quand je m’enferme dans un silence poli ou que je sors des paroles qui ne sont pas miennes.
 
Mais attention, j’essaye toujours de faire cela de la façon la plus propre et travaillé possible. Question d'éthique et de principe. Je pèse chaque mot et je réfléchis longuement à la tournure de mes phrases afin qu’elles aient le meilleur impact possible.
 
Il m’arrive de supprimer des tweets et de les réécrire jusqu’à ce qu’ils aient atteint un degré de perfection suffisant pour ma satisfaction personnelle. Et il m’arrive aussi d’en laisser certains faute d’avoir pu trouver une meilleure formulation.
 
Mais bon, tout cet excès de zèle et cet amour de la phrase bien écrite n’empêchera pas le fait que ma mort sera sûrement causée par un trait d’humour noir, sorti au mauvais moment avec la mauvaise personne…
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M
Sur ta tombe, il faudra écrire "quand j'vous disais que j'allais pas bien."
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