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Ma vie, son blog

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Certaines histoires sont vraies. D'autres pourraient l'être. Et enfin, il faudrait être fou pour croire le reste véridique...


Le spermogramme

Publié par Victor Ladou sur 15 Mars 2017, 09:09am

Catégories : #La chronique du mercredi

Le spermogramme
L’autre jour, je vous parlais de mon expérience dans le don du sang, et aujourd’hui je vais vous parler de mon spermogramme. J’en profite puisque nous sommes dans la thématique de l’extraction de fluides corporels…
 
Donc disais-je, j’ai fait un spermogramme.
 
Je ne vous parlerai ici pas de la méthode employée, que je laisse au bon soin de votre imagination. Disons juste qu’il faut avoir un bon coup de main. Et de poignet…
 
L’infirmier qui m’a installé ressemblait à s’y méprendre à Sébastian Barrio.
 
Si vous ignorez qui est cette personne, je ne saurais trop vous conseiller de faire une recherche sur internet.
 
Si vous vous interrogez sur la façon dont je connais cette personne, je vous répondrai que je ne vois pas de quoi vous parler.
 
Donc, disais-je avant d’être grossièrement interrompu avec des questions indiscrètes, j’ai été introduit dans une petite pièce qui m’a fortement rappelé un studio d’étudiant boursier : un canapé-convertible (ne me demandez pas son utilité, je l’ignore), une télé, des toilettes et du porno.
 
Beaucoup de porno.
 
Enormément de porno.
 
L’infirmier m’a ensuite donné les instructions à suivre (nettoyage, récolte, etc…), ainsi que le récipient pour recueillir le fruit de mon dur labeur.
Et ce n’est pas évident, croyez-moi…
 
Oui, parce que même si j’ai beaucoup pratiqué étant plus jeune, et même si on ne peut pas dire que j’ai perdu la main, il y a plusieurs variables à prendre en compte quand vous vous retrouvez seul dans cette pièce.
 
Déjà, vous savez que derrière la porte, il y a des professionnels qui savent exactement ce que vous êtes en train de faire…
 
Et puis vous êtes entouré par d’autres mâles présents dans les pièces voisines en train de se livre à la même activité que vous.
 
Enfin, vous vous interrogez sur la présence de ce canapé-lit. Surtout qu’avant de partir, votre infirmier y a placé une alèse. Et vous vous demandez qui s’assiérait là pour faire ce qui doit y être fait, eu égard de l’hygiène et des lois de la physique obligeant tout liquide projeté en l’air à retomber…
 
J’étais donc là, debout devant la télé, avec le son baissé au minimum de ce que mon acuité auditive pouvait tolérer, en train de tenir le réceptacle d’une main et bref, vous aurez compris ce que faisait l’autre main…
 
Et dans le même laps de temps, vous vous dites qu’il ne faut pas être trop long, de peur de passer pour un pervers, ni même trop rapide, de peur de passer pour un éjaculateur précoce.
 
Surtout qu’après quatre jours d’abstinence (alors que vous pensiez en avoir fait trois comme recommandé) vous ne souhaitez pas vous soulager avec n’importe quoi. Vous avez des critères tout de même.
 
Alors, vous commencez à chercher une scène qui pourrait vous stimuler et vous aider à accomplir ce pour quoi vous êtes venu…
 
Une fois fini, vous vous mettez à la recherche d’une personne qui récupèrera votre précieuse semence. Vous avancez un peu honteux, le regard baissé pour ne pas croiser celui des personnes attendant de prendre votre place.
 
Et quand vous la trouvez enfin, tout ce que vous trouvez à dire est : « J’ai fini. »
 
 
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