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Ma vie, son blog

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Certaines histoires sont vraies. D'autres pourraient l'être. Et enfin, il faudrait être fou pour croire le reste véridique...


La panne sèche

Publié par Victor Ladou sur 23 Mars 2016, 17:30pm

Catégories : #La chronique du mercredi

La panne sèche
Dans ma vraie vie de moi, je travaille dans un IT Crowd.
Et je suis amené à me déplacer plus ou moins régulièrement dans les différentes antennes que nous avons dans les départements voisins, tout comme ce fut le cas aujourd’hui où je me suis rendu à environ 80 km de mon lieu de travail quotidien.
 
J’ai donc pris, hier soir, une voiture de service, dont la jauge numérique indiquait que son réservoir était plein (ou vide, tout dépend de quel côté vous vous trouvez) à moitié.
Petite précision : une moitié de réservoir est composée de 3 barres, détail qui a son importance.
 
Ce matin sur l’autoroute, j’ai perdu une barre. Je ne m’en suis pas plus préoccupé que cela.
Sur le trajet de retour, j’ai perdu encore une barre.
J’étais à environ 50 km de mon lieu d’arrivée.
 
Dans le même temps, la jauge de la réserve s’est allumée.
Je ne m’en suis pas plus inquiété, car sur ma voiture, cela signifie que j’ai encore environ 100 km d’autonomie.
 
, Autre information qui peut avoir son importance, je conduisais une citadine de petit gabarit.
 
Je roulais donc tranquillement quand, environ 10 km plus loin, je me suis fait la réflexion que ma voiture était plus grosse et que je roule sur des petites routes de campagne à 90 km/h et non à 130 comme actuellement.
 
J’ai donc tout naturellement commencé à stresser.
 
Je me voyais garer la voiture sur la bande d’arrêt d’urgence et contacté mon collègue en charge de la gestion du parc automobile pour qu’il m’envoie une dépanneuse.
 
Et plus je m’approchais de mon point d’arrivée, plus le stress montait.
 
Au péage, je n’étais pas sûr de redémarrer.
 
Dernière information, mon taf est situé à 5 km du péage et 2 km plus loin se trouve la station essence où nous faisons le plein car oui, nous avons une carte professionnelle qui n’est pas utilisable dans toutes les stations service.
 
J’ai passé le péage et je suis tombé dans un embouteillage hautement peu probable vu l’heure qu’il était.
 
Je me suis tapé deux fois chaque feu présent sur le parcours (soit un total de 5 feus).
Je stressais comme un fou contre les voitures qui n’avançaient pas, sur le fait que je me trouvais à côté de la station et que je me voyais mal tomber en panne d’essence si près de mon objectif.
Et enfin, halleluia, je suis arrivé en vue de la station.
Sauf qu’un camion citerne était en train de remplir les citernes, immobilisant un côté des pompes.
 
Je me suis garé incertain sur le côté libre et j’ai regardé si la pompe était en fonction.
Elle l’était.
 
Je suis sorti, j’ai inséré la carte, tapé le code et il ne m’a proposé que du SP95 et de l’excellium 98.
 
Mais pas le diesel que nous mettons dans toutes les voitures de la boite.
 
Je me suis dit que cela venait du remplissage des citernes et j’ai remarqué que le mec devant moi tenait le robinet du diesel de sa pompe et en remplissait sa voiture.
 
J’ai donc patiemment attendu qu’il finisse, daigne rentrer (non sans ressortir pour prendre le ticket), boucle sa ceinture, allume sa voiture et se casse enfin.
 
Moi, pendant ce long laps de temps, je me suis dit que j’allais utiliser les derniers onces de carburant pour allumer le moteur, que j’allais tomber en rade le temps qu’il se barre.
Bref, du stress, du stress, du stress…
 
Je prends sa place et recommence mon manège et BAM, la pompe ne me propose plus que du SP95.
Consciencieux, je vérifie les informations sur le bouchon du réservoir et je me rends compte que c’est la seule voiture de tout notre parc automobile qui roule à l’essence.
 
Bref, je fais le plein et repars aussi sec, non sans être sorti difficilement de la station qui est judicieusement placée sur une route TRES passante.
 
Je cherche dans la portière la sacoche où sont rangés les papiers, les numéros utiles et le porte-carte sans succès.
Tout en roulant, je fouille frénétiquement la voiture dans l’espoir qu’elle a glissé soius le siège, ou sous mon manteau mais je dois très vite me rendre à l’évidence : je l’ai tombée à la station.
 
Je fais donc demi-tour dans les embouteillages, les feux tricolores, bref, je suis très légèrement énervé.
Et juste avant d’atteindre la station-service, je retrouve la sacoche qui avait glissé entre le siège et la portière côté passager.
 
Je repars donc dans l’autre sens et, 10 min après, gare (enfin) la voiture et rentre à mon bureau.
 
Déplacement de merde…
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