HADOPI - Partie 1

Publié par Victor Ladou sur 11 Novembre 2015, 20:00pm

Catégories : #La chronique du mercredi

Ca y est.

C’est arrivé.

J’ai reçu un courriel d’HADOPI.

Je savais que cela allait arriver.

Et c’est arrivé.

Tant pis.

Du coup, le téléchargement, c’est fini pour moi.

Dommage.

Alors oui, je sais que je spolie les artistes.

Mais surtout pour les maisons de productions.

Oui, je sais que ce manque à gagner risque d’empêcher les séries que j’aime d’être produites.

Oui, je sais que le cinéma français se porte mal à cause de moi et non parce qu’ils font des films de merde.

Devrais-je me sentir coupable ?

Evidemment.

Est-ce que c’est le cas ?

Non.

Pourquoi ?

Parce que je suis un gros connard d’égoïste sans cœur voyons.

Mais pas que.

Comme je vous l’ai déjà dit, je suis en 1980.

Je télécharge depuis une douzaine d’années (merci à la freebox).

Dans les 90’s, nous avions des cassettes. Audio et vidéo. Sur lesquelles nous enregistrions un morceau, un album ou un film.

Puis, elle circulait entre potes. On l’écoutait. On la visionnait. On la répliquait.

On payait un abonnement au musibus, on empruntait quelques CD qu’on enregistrait.

Pour moi, aucune différence.

Sauf que je ne connais pas forcément le copain qui l’a mis en ligne.

Et que la qualité est meilleure.

Surtout maintenant.

Mais pour moi, l’outil principal et le principal responsable reste la télévision.

La télévision, c’est gratuit.

Ou presque.

J’y trouvais à peu près ce que j’aimais.

Vous ai-je déjà que j’étais un fan de série télé.

Je repense avec émoi à la trilogie du samedi soir…

Sauf que, regarder des séries télé sur des chaines publiques, c’est comme être pris en otage et développer un syndrome de Stockholm.

On aime ce qu’elles nous proposent mais on est tributaires de leur bon vouloir de diffusion.

Je me souviens de cet épisode d’X-Files censuré à cause de l’affaire Dutrou (« Oubliette ») ou de la diffusion chaotique de Buffy, the vampire slayer.

Notamment la saison 3 où ils ont passé l’épisode 18 (« Earshot ») avant le 17 (« Enemies ») spoliant ainsi ce qu’il arrivait dans cet épisode au combien crucial dans la saison.