Angry Birds

A la base, je voulais faire une chronique du mercredi sur le tabac qui, comme tout le monde le sait, est tabou et on en viendra tous à bout…

Et puis, j’ai ouvert ma boite à lettres numériques, en fumant une cigarette, et j’ai commencé à lire la newsletter que je reçois sur l’actualité BD/manga et je suis tombé sur une nouvelle BD parue le 29 avril : « Les nouvelles aventures des Angry Birds : un nouveau départ ».

Je vous mets le speech trouvé sur CanalBd :

« Mais pourquoi sont-ils aussi en colère ? Le film Angry Birds apportera la réponse à cette question qui intrigue les milliards de fans du jeu de Rovio depuis maintenant sept ans. En nous ouvrant les portes d'une île où tous les oiseaux sont heureux. Tous ? Non, car un petit groupe résiste encore et toujours à la joie ambiante !

Et les pages de cette nouvelle bande dessinée exclusive nous en apprennent un peu plus sur les hilarantes tentatives de Red et consorts de trouver leur place au sein de cette dictature du bonheur, par le travail ou... l'amour ? Au cinéma comme en bande dessinée, les Angry Birds trouvent un nouveau souffle qui leur donne des ailes – et même des pattes ! »

Petit résumé historique :

Angry Birds est une application mobile lancée à l’origine sur iOS en décembre 2009. Le but du jeu est de contrôler un lance-pierre à oiseaux et de récupérer des œufs qui ont été volés par des cochons verts.

Et pour information, une BD était déjà sortie en novembre 2013 : « Angry birds – 1 – Opération omelette » (source Wikipédia)

Et je pense que nous sommes tout à fait en droit de nous exclamer, dans un anglais plus que douteux : « What the fuck ?! »

Non mais sans déconner, comment un jeu de lance-pierre peut devenir un film ET une bande-dessinée ?

Alors, je peux passer sur le fait que Pirates des Caraïbes était à la base juste une attraction d’un célèbre parc d’attraction américain, ou encore que cette année sort (ou est sorti) un film Ratchett et Clank, puisque la série de jeu possédait (plus ou moins) un scénario.

Mais putain ! Vivons-nous dans une société tellement consumériste que TOUT, et je dis bien ABSOLUMENT TOUT, peut et surtout, doit rapporter de l’argent ?

Ne répondez pas à cette question purement rhétorique, s’il vous plait.

Laissez-moi encore un peu mes illusions…

Je suis gamer.

Et j’ai déjà joué à Angry Birds.

En ce qui me concerne, son but premier est de me faire passer les quelques minutes qui me séparent de ma station de métro, de mon rendez-vous de dix heures ou le temps dans des toilettes publiques tout en me faisant oublier que je suis justement dans des toilettes publiques…

Et c’est tout.

Je n’ai pas besoin de connaître le background des piafs que j’envoie se faire éclater contre différentes structures dans le but de pouvoir cuisiner du bacon avec mes œufs au plat !

Je me soucie comme de ma première chemise de savoir que le volatile rouge a eu une enfance difficile, coincé entre un père alcoolique violent, une mère toxicomane et qu’il a été abusé par un hibou oisillophile ! (ce mot n’existe pas mais vous comprenez parfaitement de quoi je veux parler).

Je m’en contrefiche autant que de savoir que l’oiseau rouge se nomme « Red » (so original et 70’s), le jaune « Chuck », les bleus « Jim, Jake et Jay », etc… Ou qu’il existe aussi une série télévisée de 78 épisodes, ainsi que trois, ou j’ai bien écrit trois, parcs à thème dans le monde.

Et je suis sûr qu’en cherchant un tout petit peu dans les sombres arcanes du web 2.0, il doit exister une ou plusieurs vidéos qui corroborent la fameuse règle 34.

Pour comprendre en quoi consiste la règle 34, faites la recherche suivante : « SpongeKnob SquareNuts ».

Et apprenez par vous-même un peu…

Bon, je ne vais pas voue retarder plus longtemps.

Surtout que vous avez des recherches à faire maintenant.

Bon courage et surtout n’oubliez pas :

« Victor LADOU ne pourrait être tenu responsables des dommages causés par le visionnage de certaines vidéos, ou des conséquences engendrées par la découverte de votre historique internet. »

Et surtout, soyez maudits !