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Ma vie, son blog

Ma vie, son blog

Certaines histoires sont vraies. D'autres pourraient l'être. Et enfin, il faudrait être fou pour croire le reste véridique...


Le fétiche

Publié par Victor Ladou sur 27 Mars 2020, 17:17pm

Catégories : #Ma vie son oeuvre

Le fétiche

On a tous un objet fétiche. Une chose à laquelle on tient plus que tout, pour différentes raisons. Mais il arrive aussi souvent que ce fétiche se transforme en fétichisme. Si Picsou avait un sou fétiche, moi je suis un fétichiste des dessous...

 

Bonjour. Je m'appelle Victor LADOU. J'ai 44 ans, je mesure 1m88 pour 77 kilos. Je suis brun aux yeux verts et aujourd'hui, je fais la lessive...

 

Je suis un habitué de ce genre de tâches ménagères. Je fais la lessive depuis mon plus jeune âge. Et je me sens assez viril pour vous dire que si vous vous moquez de moi, alors cela me fera de la peine et il est fort possible que je me mette à pleurer.

 

La lessive m'a beaucoup appris sur les femmes, et notamment sur leur complexité vestimentaire. Combien de fois me suis-je saisi d'un habit et je l'ai tourné dans tous les sens pour savoir ce que c'était et comment l'étendre...

 

En ma qualité d'homme, je suis un être simple. Ma garde-robe se compose essentiellement de T-Shirt : pour  travailler, pour traîner, pour bosser dehors, pour faire du sport. En quand je veux avoir l’air classe me demanderez-vous ? Je demande à ma mère de m’en repasser un...

 

L'autre jour, j'étais en pleine discussion avec Mélancolie qui me demandait d'où venait ce besoin de déchirer systématiquement ses collants quand ces derniers étaient troués. Quel étrange fétichisme de ma part.

 

Et bien c'est tout simple lui ai-je répondu. Quand on lave des collants et qu'on les sort ensuite du lave-linge, ils sont souvent en boule, emmêlés entre eux et c'est la galère pour séparer chaque paire et pouvoir les étendre.

 

Ils vous narguent avec leur nœud cornélien, ils vous toisent narquois, vous mettant au défi d'arriver à défaire le fils inextricable qu'ils ont patiemment pris le temps de tisser durant le cycle de lavage délicat.

 

Alors quand je me retrouve devant une paire filée, déchirée ou prêtes à être jetée, qu’ils sont à ma merci, je libère toute la frustration accumulée pendant des années et je les arrache, je les déchire, j'en fais de tous petits morceaux.

 

Et l'excitation est telle, que je me transforme en Mister Hyde du sexe, une bête en rut, un être dépravé désirant assouvir ses instincts les plus primaires tel un prêtre laissé seul dans un camp de scout…

 

Et ai-je ajouté, attends cet hiver. Tu verras le sort que je réserve aux couettes...

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