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Ma vie, son blog

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Certaines histoires sont vraies. D'autres pourraient l'être. Et enfin, il faudrait être fou pour croire le reste véridique...


L’histoire de Tomb Raider

Publié par Victor Ladou sur 25 Février 2020, 18:18pm

Catégories : #Critique

Si comme moi vous avez eu la chance de naitre au début des années 80, d’être amateur de jeu vidéo et d’avoir eu une playstation pucée, alors vous avez forcément joué à l’un des 5 épisodes de cette saga culte qu’est Tomb Raider.

 

Et si tout comme moi vous aimez la culture et l’histoire liée aux jeux vidéo, alors cet ouvrage est fait pour vous.

 

L’histoire de Tomb Raider : l’odyssée de Lara Croft est un livre publié aux éditions Pix’N’Love en 2017, écrit par Alexandre Serel avec une préface de Richard Morton, et qui, comme son nom l’indique, retrace l’histoire de Tomb Raider de 1996 à 2008.

 

Si je devais résumer mes souvenirs liées à la série, ils se résumeraient à une couverture de Player One, à Venise et à la zone 51. Et c’est à peu près tout. Sauf peut-être une scène tirée de l’un des deux films avec une arbre plein de lumières ou un truc du genre.

 

Je ne suis pas un grand fan des aventures de Lara. Si je ne me trompe, je n’ai joué qu’au deuxième et au quatrième épisode. Et tout ce dont je me souviens c’est qu’il arrive toujours un moment dans un niveau où je suis perdu et ne sais plus où aller. Je tourne, je chercher, je râle, je m’énerve et un cheat code plus loin et me voilà serein et détendu au stage suivant.

 

Mais bizarrement, même si je n’ai pas d’affect particulier, cela ne m’empêche pas de considérer cette série de jeu comme étant culte et ayant marqué toute une génération, du moins jusqu’au premier épisode sur PS2. Je me souviens que GameOne en avait fait une critique négative.

 

Or, à la lecture de cet ouvrage, j’ai appris qu’il n’en était rien et que j’étais dans l’erreur.

 

Déjà, on y découvre deux visions diamétralement opposées que l’on pourrait résumer ainsi : celui des jeux Tomb Raider et celui de l’hyper sexualisation de son héroïne. En clair, d’un côté la passion et de l’autre l’argent.

 

On pourrait schématiser en disant qu’ Eidos a prostitué la figure de Lara, la sexualisant à outrance et forçant le studio CORE Design a livré de nouvel épisodes dans des délais très courts, au détriment de la qualité jusqu’à la catastrophe commerciale que fut « L’ange des ténèbres ».

 

Qu’à une époque où le crunch n’était pas aussi décrié qu’aujourd’hui, les équipes de production chez CORE Design ont subi une pression et des temps de productions très courts. Tant et tant que certains ne voulaient pas travailler sur le jeu suivant.

 

Et c’est vrai.

 

Mais d’un autre côté, ces mêmes employés étaient fiers de l’argent amassé grâce à la franchise. Et cette monétisation.

 

Et c’est toute cette relation schizophrénique qui se traduit dans les différents médias Tomb Raider, qu’il s’agisse des jeux, des comics ou des films.

 

Pendant toute cette lecture, j’ai ragé contre le potentiel vidéoludique gâché par Eidos, j’ai pesté contre les promesses non tenues de ces films tant attendus qui auraient pu/du redorer le blason de Lara…

 

Ou du moins, jusqu’à ce que la licence soit récupérer par Crystal Dinamics.

 

Mais tout ça, je vais vous laisser le découvrir par vous-même.

 

Je vous recommande donc très fortement la lecture de cet ouvrage, que vous soyez ou non fan de Lara Croft tant elle est une icône incontournable de la culture vidéoludique, et même plus.

 

Et avant de finir, je ne saurais vous conseiller l’émission (ainsi que toutes les autres d'ailleurs) du 9 mai 2017 de l’excellentissime podcast « Silence on joue » disponible ici.

 

Ma note : 95D

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