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Ma vie, son blog

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Certaines histoires sont vraies. D'autres pourraient l'être. Et enfin, il faudrait être fou pour croire le reste véridique...


Les vacances

Publié par Victor Ladou sur 5 Août 2016, 15:00pm

Catégories : #Ma vie son oeuvre

Les vacances
Il existe des gens qui aiment à se complaindre dans leur malheur, à en arroser abondamment leur entourage dans le mince espoir de décrocher un soupçon de pitié ou juste pour le plaisir de se plaindre.
 
Bonjour. Je m’appelle Victor LADOU. J’ai 33 ans et je mesure 1m88 pour 77 kilos. Je suis brun aux yeux verts. Et aujourd’hui, le malheur se complait avec moi…
 
Alors j’entends d’ici les commentaires désobligeants et les remarques perfides disant que je rentre d’un séjour de dix jours à Maderno, au bord du lac de Garde, dans la région de Lombardie, en Italie, que je n’ai pas à me plaindre.
 
Blahblahblahblah…
 
Quelle bassesse de la part de ces petites gens, ces êtres méprisables et détestables, remplis de fiel qu’ils aiment à déverser à la première occasion sur leurs congénères dont ils critiquent le train de vie comme les vaches la ponctualité de la SNCF.
 
Effectivement, je ne nierai pas la destination ni la durée de mes vacances. Oui le lieu est idyllique et paradisiaque, pour qui aime ce genre de paysage idyllique et paradisiaque. Mais vous ne savez pas les désagréments que j’y ai vécu.
 
Déjà, j’ai dû me lever à 4 heures, oui mes amis, 4 heures du matin, me farcir un trajet en voiture de 12 heures. 12 longues et interminables heures. La seule évocation du voyage de retour suffit à saper mes dernières forces. Infernal…
                                 
Après avoir déchargé les valises, je suis allé me sustenter dans un restaurant qui propose pas moins de 56, oui mes amis, j’ai bien dit 56 différentes sortes de pizza. Et ne vous méprenez pas, il n’y a même pas une simple pizza 4 fromages inscrite à leur menu.
 
Oh, et j’allais oublier la partie la plus « locale » du repas : l’addition. En Italie, vous payez les couverts ainsi que l’eau. Pour vous donner une idée, cela ne corresponds pas moins au tiers du montant total de l’addition. Le tiers…
 
Lorsque j’ai voulu me reposer après cette harassante et éreintante journée de voyage, j’ai dû m’étendre sur un matelas dont je cherche encore la métaphore la plus simple pour le qualifier.
 
Je ne vous ferai pas ici l’affront de comparer sa dureté avec une certaine partie de mon anatomie liée aux organes génitaux, mais vous aurez compris le point de comparaison que je souhaitais établir.
 
Effectivement, il a fait beau. Très beau même pourrais-je dire. Mais il a aussi fait chaud. Très chaud même devrais-je dire. Et ce, tous les jours. Et j’insiste bien sur tous les jours. Il a fait chaud et il n’y avait pas le moindre brin d’air. Un enfer…
 
Tellement que j’étais obligé de me baigner quotidiennement dans les eaux claires et limpides du lac situé à (seulement) 10 minutes à pied de mon lieu d’hébergement, et dont la température de l’eau était juste parfaite pour s’y tremper et s’y rafraichir.
 
A condition de vouloir se baigner. Et d’avoir une voute plantaire à l’épreuve des balles. Point de sable mais des cailloux, des rochers composant la plage et le fond de cette étendue d’eau.
 
Tant et tant que j’ai dû, et je n’en suis pas fier, porter des chaussures d’allemands. Oui mes amis, après avoir subi l’affront de porter un jogging, j’ai dû me chausser avec ces souliers plaisant tant à nos voisins teutons.
 
D’ailleurs, en parlant de cela, le nombre d’Allemands passant leurs vacances dans ce lieu de villégiature superbe, est assez impressionnant. A croire qu’il y avait un ancien terrain avec quelques baraquements ayant eu une quelconque utilité durant la dernière guerre.
 
J’ai aussi visité une exposition hommage à Cava(Cavandoli) très émouvante. Sauf que j’ai été profondément meurtrie dans ma chair car personne ne s’était donné la peine de me dire que ce pauvre homme était décédé.
 
Je vous laisse imaginer les tourments de mon âme déchirée quand j’ai parcouru les œuvres des différents artistes qui rendaient hommage au maître disparu dans l’indifférence la plus totale.
 
Mais le pire mes amis, car comme nous l’a si bien enseigné la loi de Murphy et les coupes de cheveux des années 80, il y a toujours moyen de faire pire. J’ai passé 10 jours (mon cœur se serre à cette seule pensée) sans internet.
 
10 longs et interminables jours sans pouvoir faire partager à la webosphère mon calvaire sur les réseaux sociaux. Sans que mes amis ne puissent prendre de mes nouvelles, ce qui n’est pas plus mal tant elles les auraient fortement préoccupés.
 
Voilà mes amis comment se sont déroulées mes vacances. Et vous pensez que tout cela s’est arrangé une fois rentré ? Que nenni, parce qu’après 10 jours coupé du monde, 10 jours de solitude, de souffrances et donc, de vacances, j’ai eu le plaisir de trouver ma box HS.
 
Bonjour, je m’appelle Victor LADOU. Et je me demande pourquoi le sort s’acharne sur être tel que moi…
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