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Ma vie, son blog

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Certaines histoires sont vraies. D'autres pourraient l'être. Et enfin, il faudrait être fou pour croire le reste véridique...


Mon pénis est bipolaire...

Publié par Victor Ladou sur 1 Juillet 2015, 16:20pm

Catégories : #Ma vie son oeuvre

Mon pénis est bipolaire...

J’ai un problème. Un énorme problème dirais-je même. Oui, je sais déjà ce que vous allez dire. Surtout vous mesdames. Énorme, énorme, n’exagérons pas tout de même. Un problème d’une taille tout à fait acceptable. Bon, disons que nous n’avons pas le même point de vue sur ce sujet au combien sensible.

Bonjour. Je m’appelle Victor LADOU, j’ai 33 ans. Je mesure 1m88 pour 77 kilos. Et j’ai un problème de taille variable. Mon pénis est bipolaire.

Ne riez pas. C’est une situation inconvenante au possible. C’est affreux. Inconfortable. Intenable. Pour qui ne connaît pas cette maladie, ne peut imaginer l’ampleur du drame. Mais imaginez quand même un peu. Cela n’a pas l’air de vous déplaire. Gourgandines…

Un instant il est en pleine forme, rempli de vitalité et de force.
On sent un délire de grandeur.
Une envie d‘impressionner, de plaire, de faire plaisir.
On voit une élévation de son humeur.
Droit comme un i.
La tête haute.
Fier et orgueilleux.
Éclatant, que dis-je resplendissant.
Et cette phase où il se sent en pleine forme peut durer plusieurs minutes, voire plusieurs heures dans les meilleurs des cas.

Et d’un coup, splosh. Pouf. Plus rien.
On a l’impression qu’il se vide en un instant.
Il soubresaute, tressaille et crache amèrement.
Il se dégonfle comme une baudruche.
Il est raplapla, ramollo, au 36ième dessous.
Il traine la patte, vouté, la mine basse, le dos courbé.

Et puis, impossible de l’en sortir. On a beau essayé de le reprendre en main, d’user de tous les artifices possibles et inimaginables, de faire des tours de langue. Rien. Nada. C’est fini. Il n’y a plus qu’à attendre que cela passe. Et ça peut durer, durer.

D’aucunes y ont usé leur salive avant de s’y casser les dents dans le vain espoir de le remettre d’aplomb. Combien d’espoirs déçus, de désenchantements désabusés ai je pu lire dans leurs regards fatigués.

Je m’appelle Victor LADOU et mon pénis est bipolaire.

Pensez à moi la prochaine fois et n’oubliez pas le proverbe qui dit que la vache ne se rend compte de l’importance de sa queue qu’une fois qu’elle l’a perdue.

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