La contrariété

La vie est remplie de petites contrariétés. Mais comme le disait si bien Kran : « Y a des jours où faut pas me faire chier. Et y a des jours tous les jours… ». Personnelement, je me sens très proche de sa philosophie de vie.

Bonjour. Je m’appelle Victor LADOU. J’ai 44 ans et je mesure 1m88 pour 77 kilos. Je suis brun aux yeux verts. Et aujourd’hui, je suis contrarié…

Tout a commencé ce matin quand je suis rentré dans une célèbre enseigne vendant une boisson énergisante psychotique stimulante hors de prix me fournissant ma dose quotidienne de caféine.

La préposée aux commandes m’explique les tarifs : 5 euros un café, 3,5 un café s’il vous plait et 2 euros un café s’il vous plait avec le sourire. Je la regarde avant de poser un billet de 5 euros sur le comptoir avant de dire :

« Voilà, je peux l’avoir maintenant ce foutu café… »

 Au restaurant, je m’approche de la personne derrière le comptoir et comme j’ai besoin d’un solide remontant, je commande une vodka. Elle me regarde embarrassée et avant de balbutier, gênée que nous sommes dans un fastfood. Je la regarde et je lui dis :

« Alors donnez-moi une FastVodka s’il vous plait… »

Plus tard, un jeune militant écologique essaye de me sensibiliser au réchauffement climatique et au sort dramatique des ours polaires qui voient leurs zones de chasse se réduire avec la fonte de glaces. Je le regarde et lui dis :

« Le malheur des ours, fait le bonheur des sardines… »

Je suis en train de patienter dans la file d’attente au supermarché. Un jeune enfant pleure derrière moi et sa mère ne fait rien pour le calmer. Je me tourne alors vers elle pour lui demander le prénom de son enfant. « Pierre » me répond-elle. Je me penche alors vers l’enfant et je lui dis :

« Tu vas la fermer ta putain de gueule Pierre ! »

Je m’assieds à une terrasse de café pour siroter un verre de vin rouge tout en fumant une clope. Une bande de jeune s’approche et commencer à m’expliquer les dangers pour la santé de l’alcool et de la cigarette. Je les regarde et leur dit :

« Il n’y a aucun intérêt à mourir en bonne santé… »

Ma porte sonne et quand je l’ouvre, j’ai l’agréable surprise d’y trouver deux témoins de Jehova qui commence à me demander si Jésus est rentré dans mon cœur. Je leur réponds :

« Jésus non. Mais le prêtre lui est bien rentré dans mon cul… »

Au restaurant, ma dernière conquête me fait une scène parce que j’ai refusé d’acheter une rose hors de prix à un digne représentant du tiers monde, m’accusant d’avoir cessé tout romantisme depuis que nous sommes devenus intimes. Le vendeur à l’écoute se rapproche dans l’espoir que je lui achète une fleur pour me faire pardonner. Je le regarde droit dans les yeux avant de dire :

« Non c’est bon, je l’ai déjà baisée… »

Je rentre chez moi en voiture quand j’aperçois deux représentants me faire signe de me garer sur le bas-côté. Je baisse ma vitre et l’un d’eux se penche et me dit « Papiers ». Je le regarde et je lui dis :

« Ciseaux, j’ai gagné… »

Avant de redémarrer et de partir.

Bonjour, je m’appelle Victor LADOU. Et apparemment, je ne suis pas seul à avoir subi des contrariétés tout au long de la journée…